La méthode Suzuki

Suzuki

La méthode Suzuki a été conçue au milieu du XXe siècle par Shinichi Suzuki. Un violoniste qui désirait apporter de la beauté dans la vie des enfants de son pays. Le Japon, après les ravages de la Seconde Guerre mondiale.

Violoniste doué, mais luttant pour apprendre l’allemand, Dr Suzuki remarqua que tous les enfants apprennent leur langue natale rapidement. Même des dialectes que les adultes estiment difficiles. Il en déduisit que si des enfants ont des facilités pour acquérir des langues nouvelles, on pouvait en tirer parti pour leur enseigner à jouer d’un instrument.

Dr Suzuki explora en premier l’idée que n’importe quel enfant pourrait apprendre le violon si les étapes d’apprentissage étaient bien calibrées et si la taille de l’instrument était réduite pour convenir à un enfant. Il élabora sa méthode, qu’il baptisa nihongo (éducation de talent), d’après ses théories relatives à l’apprentissage des langues.

Dr Suzuki était persuadé que tout enfant, si on lui apprenait correctement, était capable d’atteindre un haut niveau musical.

Une principale caractéristique est de débuter par la pratique d’un instrument en très bas âge dès trois ans. Sans recours au solfège ni a une quelconque lecture de note (le fait de pouvoir jouer sans partition permet à l’élève de mieux s’écouter, de contrôler son instrument ainsi que sa position sans que son attention soit entièrement consacrée a la lecture des notes). Dr Suzuki a en effet reproduit l’apprentissage d’un instrument comme celui d’une langue maternelle.

Aujourd’hui, la méthode Suzuki s’est propagée à d’autres pays asiatiques puis à l’Europe, aux États-Unis, en Amérique du Sud.